TNT N.105 - LE TIGER I AU COMBAT

Au sommaire du n°105 - Novembre /Décembre 2024

+ La logistique militaire russe en Ukraine

Entre mythes et réalité

L’idée est si répandue dans les médias occidentaux qu’elle est devenue un lieu commun : la logistique russe est nulle et l’Ukraine en offre la preuve. Le limogeage du colonel général Boulgakov le 2 septembre 2022, pourrait confirmer cette assertion. Tentons d’en juger objectivement hors prisme Otanien (c’est-à-dire américain) et factuellement, en intégrant les évolutions constatées depuis trois ans de conflit.

+ Le ZiS-41

Le semi-chenillé antichar à la sauce moscovite

L’opération « Barbarossa » fait figure d’épreuve ultime pour l’Armée rouge, qui comprend très vite que ses doctrines et ses matériels développés lors de la dernière décennie ne sont pas les plus efficaces dans la guerre moderne. Au-delà des chars (les T-28 et autres T-35 multi-tourelles n’ont qu’un impact mitigé au mieux sur le plan tactique) et des unités trop grandes pour être efficacement manœuvrées, l’Armée rouge manque cruellement de moyens spécifiquement dédiés à la lutte antichar. Alors que les Panzer foncent vers le centre du pays à la fin de l’automne 1941, le bureau d’étude de l’usine n°92 (ZiS, située à Gorki, aujourd’hui Nijni Novgorod) qui a déjà réalisé un canon antichar de 57 mm décide de tenter sa chance sur ce créneau.

+ Tiger I au combat, 1942-1945

De la bête de guerre au fauve traqué

Machine de guerre mythique, le Panzer IV Ausf. E Tiger I est l’objet de nombreuses controverses que cela soit sur la toile ou dans le monde de la presse. Gaspillage de ressources pour les uns, arme absolue pour les autres, le fauve germanique a autant de détracteurs qui mettent en avant ses points faibles (mobilité, fiabilité, coûts…) que de partisans qui mettent l’accent sur ses points forts (puissance de feu, blindage…). Un débat, difficile à trancher, auquel nous allons apporter quelques nouveaux éléments. L’engin a déjà été traité dans les colonnes de Trucks & Tanks, notamment d’un point de vue technique, et, dans ces conditions, ce dossier se concentre sur une approche plus transversale mettant l’accent sur la façon de combattre des équipages plutôt que sur les chiffres bruts. En effet, le plus puissant des blindés en vaut que par les qualités des hommes qui le manœuvrent et qui sont capables d’en tirer le meilleur. Des équipages confrontés à une course à l’armement qui va courir de 1942, l’année de son déploiement, à la fin de la Seconde Guerre mondiale en mai 1945. Sur plus de 30 pages, cette analyse courant sur plusieurs années qui met en avant, à notre avis, le secret de sa longévité : son blindage. Un paradoxe pour un char dont le développement a commencé avant le début des hostilités et qui ne bénéficie donc que partiellement des plus récentes avancées technologiques. Ainsi, son dessin évoque plus un « gros » Panzer IV qu’un moderne Panzer V Panther. Mais l’engin a d’autres atouts !

+ Tigerfibel

Combattre dans un Tiger, sur le papier

Le Panzer Ausf. E VI Tiger I, est un des chars allemands mythiques de la Seconde Guerre mondiale. Engin puissant et craint de ses adversaires, il demeure une machine complexe qui nécessite une bonne connaissance de son potentiel pour en tirer le meilleur. Pour les aider durant leur instruction, ses équipages disposent du manuel D656/27 d’emploi aux caractéristiques inhabituelles.

+ L’armement du Leclerc

Un canon de 120 mm surpuissant

En 1971, l’état-major de l’armée de Terre (EMAT) demande à la Direction des armements terrestres (DAT) de plancher sur le devenir du Main Battle Tank (MBT, char de combat principal) en vue de trouver un successeur à l’AMX 30. Désigné char Leclerc, ce blindé doit être capable de combattre en infériorité numérique afin de contrer une éventuelle offensive du Pacte de Varsovie. Pour ce faire, il va notamment être équipé d’un puissant canon de 120 mm dont nous vous livrons ici le développement. Ce texte est tiré du livre « Char Leclerc », de Marc Chassillan, aux éditions Sophia.

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