LOS! N.72 - LES SOUS-MARINS D'ATTAQUE AMERICAINS DE LA GUERRE FROIDE

Au sommaire du n°72 - Mars/Avril 2024

+ No Pasaran !

Les combats navals de la guerre d’Espagne : l’implication allemande

De la guerre d’Espagne, on ne connaît généralement que quelques grandes opérations et autres événements célèbres : les offensives autour de Madrid, la bataille de l’Èbre, Guernica, la Légion Condor, etc. Les combats navals n’en font pas partie et rares sont ceux qui en connaissent les enchaînements, alors même qu’ils jalonnent le conflit de juillet 1936 à mars 1939. Certains ont une importance stratégique, d’autres sont anecdotiques, tous méritent d’être tirés de l’oubli.

+ Les sous-marins d’attaque américains de la Guerre Froide

1re partie : 1945-1963

Entre 1945 et 1991, la Marine américaine construit un total de 191 sous-marins, dont 170 à propulsion nucléaire. C’est beaucoup mais moins que ce que l’URSS produit de son côté à la même période (661 unités !). L’US Navy souhaite en priorité se prémunir contre les sous-marins soviétiques qui s’en prendraient à ses lignes de communication océaniques. Il lui faut donc concevoir des sous-marins spécialisés, un travail de longue haleine qui verra passer le Silent Service de la propulsion Diesel-électrique au tout nucléaire en moins de quinze ans.

+ Les croiseurs thaïlandais Taksin et Naresuan

Des velléités de puissance maritime régionale contrariées

L’un des sujets de l’avant-Seconde Guerre mondiale les moins explorés par les historiens navals est l’effort accompli par la Royal Siamese Navy (RSN) puis la Royal Thai Navy (RTN)  pour accroître sa puissance au cours des années 1930. L’intérêt porté par la marine de Bangkok à l’acquisition de croiseurs légers pour la protection de ses eaux territoriales remonte en vérité aux années ayant suivi la Guerre 1914-1918 et est antérieur au coup d’État ayant porté au pouvoir les militaires en 1932.

+ La bataille du cap Boeo

Le dernier combat du Cigno

La présentation des combats navals nocturnes opposant la Regia Marina et la Royal Navy en Méditerranée a coutume de souligner la supériorité des Britanniques qui dominent régulièrement leurs adversaires grâce à des tactiques plus efficaces, un entraînement supérieur et surtout l’emploi du radar. Si cette vision demeure globalement vraie, il n’en demeure pas moins que les Italiens ont combattu avec courage et abnégation. Pour les Britanniques, la victoire ne sera pas toujours au rendez-vous.

+ Le corridor transpacifique

Une histoire oubliée du Lend-Lease

Si l’histoire des convois qui ont bravé l’océan Atlantique et les forces armées allemandes pour délivrer un précieux ravitaillement au profit de l’URSS dès juin 1941 en débarquant armements et ressources dans les ports de Mourmansk et d’Arkhangelsk, puis dans les ports du Moyen-Orient via le « corridor persan », est bien connue, il n’en est pas de même du Lend-Lease qui aura transité par le Pacifique. Et pourtant, cette part de l’aide à l’URSS représente à elle seule près de la moitié du total des fournitures qu’aura reçu Moscou de la part des Alliés. Redécouverte d’une partie oubliée du Lend-Lease.

+ Une « sinistre comédie » 

Les traités et accords navals de l’Entre-deux-guerres

Entre les deux guerres mondiales, le cuirassé reste le Capital Ship de toutes les grandes flottes, le porte-avions ne lui ayant pas encore succédé. En 1919, l’heure est au désarmement des nations vaincues tandis que les vainqueurs entendent tous gagner ou préserver leur part de domination navale à moindres frais car les budgets se sont drastiquement réduits avec la paix. Les grandes puissances cherchent donc à s’entendre pour limiter le réarmement naval. Surtout celui des autres.

+ Frégates !

La classe Formidable

Les premières unités polyvalentes lance-missiles font leur apparition dans les années 1950 sous la dénomination de frégates. De mieux en mieux armées et équipées, elles s’alourdissent et deviennent furtives dans les années 1990. Au début du XXIe siècle, elles constituent le fer de lance des flottes modernes. Ces grands navires de surface sont parfois baptisés « destroyers », par exemple au Royaume-Uni et aux États-Unis, et sont alors un peu plus grands et lourds bien qu’ils soient conçus pour remplir des missions similaires. À chaque numéro, cette rubrique présente une classe de frégates actuellement en service.

+ Actualités

La Turquie lance la phase de conception d’un second porte-aéronefs

La Grèce envisage toujours de se procurer quatre frégates dérivées de la classe Freedom auprès des États-Unis

La force aérienne ukrainienne revendique une frappe contre le navire de débarquement russe Novotcherkassk

Marine nationale : Les sous-marins nucléaires d’attaque n’emporteront plus de torpilles lourdes F17

La Royal Navy va moderniser le système de défense aérienne de ses destroyers de type 45 pour 470 millions d’euros

Le sous-marin nucléaire lanceur d’engins Le Vigilant indisponible pendant plusieurs mois