LIGNE DE FRONT N.90 - ARDENNES 1944: SEPT JOURS POUR TOUT CHANGER

+ Ardennes 1944 : sept jours pour tout changer

Le plan d’Hitler pour gagner sa dernière offensive

À la lueur des connaissances amassées par les historiens depuis près de 80 ans, une chose est sûre : l’opération « Herbstnebel » déclenchée par les Allemands dans les Ardennes le 16 décembre 1944 n’avait pas la moindre chance de réussir. Pourtant, rarement une offensive de la Wehrmacht aura été préparée avec autant de minutie et de secret, requis autant d’efforts industriels, de logistique et de réorganisation des effectifs. Le degré de préparation a été tel, qu’en juxtaposant les objectifs attribués aux grandes unités, le calendrier fixé aux divisions de combat et le déploiement envisagé de certains matériels, on parvient à se faire une idée assez précise du déroulé idéal d’« Herbstnebel ».

+ 1. Skijäger-Division

Division d’élite et d’exception (3e partie)

Après avoir rudement souffert dans les Carpates, la 1. Skijäger-Division, désormais commandée par le Generalmajor Gustav Hundt, continue à offrir une résistance acharnée en Slovaquie et parvient à tenir tête à l’Armée rouge dans le secteur de Košice. Mais le dernier acte de la guerre à l’Est est sur le point de se jouer, et les chasseurs-skieurs d’élite ne vont pas tarder à se retrouver entraînés dans la spirale des ultimes défaites de la Wehrmacht sur les marches méridionales du III. Reich à l’agonie…

+ Du T-44 au T-54

La naissance d'une légende

La course à l’armement qui oppose le III. Reich à l’Union soviétique voit les Allemands développer des Panzer de plus en plus performants misant sur la puissance de feu et la protection. Pour sa part, Moscou compte sur l’excellent char moyen T-34, conçu avant le déclenchement des hostilités et produit en très grand nombre, pour emporter la victoire. Mais, en dépit de ses qualités, le blindé « star » de l’arsenal soviétique ne peut pas embarquer d’armement plus effi cace qu’un canon de 85 mm. Or, ce dernier est loin d’égaliser les meilleures pièces germaniques. La décision est alors prise, de mettre au point un tout nouveau char capitalisant l’expérience acquise au combat. De ces études va naître le tout premier Main Battle Tank (MBT) de l’histoire.

+ Voir Touapsé et mourir

Une bataille décisive dans l’ombre de Stalingrad

Alors qu’à la Heeresgruppe B, la 6. Armee s’engage dans une Rattenkrieg parmi les ruines de Stalingrad, plus au sud, la Heeresgruppe A s’enfonce dans le Caucase pour s’y enliser. Début novembre 1942, s’il est un nom prédominant dans les communiqués de l’Oberkommando der Wehrmacht, c’est celui de Touapsé. Selon certaines sources, durant l’automne 1942, le nom de la ville est d’ailleurs cité plus souvent dans les communiqués de l’OKW que ceux de Stalingrad et d’El Alamein, signe de son importance stratégique. Port pétrolier situé sur le rivage Nord-Est de la mer Noire, Touapsé constitue l’enjeu d’une campagne sur le point de se conclure et qui, bien que rapidement éclipsée par les événements de Stalingrad, a exercé un effet décisif sur le cours des opérations dans le Caucase.

+ Le 555th PIB

Les « pompiers » parachutistes

L’histoire de l’US Army est intimement liée à la ségrégation aux États-Unis, mais cela n’empêche pas plusieurs unités composées d’Afro-Américains d’avoir été mises sur pied. En 1942 naît l’idée de créer un bataillon de parachutistes entièrement « colored », c’est-à-dire constitué de soldats afro-américains : le 555th Parachute Infantry Battalion est né. Bien que cette unité ne sautera jamais sur l’Europe ni sur l’Asie, elle va jouer un rôle important dans la lutte contre les feux de forêt déclenchés par les ballons-bombes Fu-Go japonais sur la côte ouest des États-Unis.

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